Les lueurs de la rue Cuvier

Distribution

Marie Curie : Christel Larrouy
Pierre Curie : Georges Besombes
Petit : Jacob Chetrit
Charles Lauth : Gilles Lacoste
Bémont : Dorian Robineau

Paris s’éveille ce 24 Février 1898.

Le jour se lève aussi dans un petit laboratoire désuet, avec ses glouglous et ses sifflements. L’aube brumeuse voit poindre une Mme Curie à la porte de l’Académie des Sciences, forteresse bien gardée de la Science française. C’est une nouvelle journée qui naît… et une nouvelle lueur.
Bienvenue dans l’atelier des Lueurs de la rue Cuvier ! Au fin fond de ce Paris qui vit au rythme des Expositions Universelles, chemine le sentier semé d’embûches qui mène à la vérité. Pour une femme scientifique qui vient de Pologne commence le merveilleux processus de la découverte.
Marie Curie s’intéresse aux rayons uraniques dont parle Becquerel. A travers la phosphorescence de ces rayons, elle pressent un phénomène étrange au coeur de la matière qu’elle a nommé la radioactivité.
Pourtant, ses recherches fondamentales n’intéressent pas la communauté scientifique, qui préfère développer des applications. Obligée de travailler dans le hangar de dissection de la Faculté de Médecine, Marie entame un long périple jalonné de mille imprévus.
Elle acquière la certitude de l’existence de nouveaux éléments en sachant sacrifier des jours et des nuits, grâce à de nouveaux amis et grâce à l’éveil de l’intérêt de Pierre Curie pour ses travaux.
Finalement, Marie ira bien au-delà de sa découverte en menant un combat idéologique et concret contre les maux de son temps : la guerre.

Au printemps 2009, le CinéThéâtre Galilée 1610, le messager céleste prend vie sur la scène de la Cité de l’Espace à Toulouse. Ce premier spectacle d’une co-production Théâtre Extensible / Prodigima  rencontre un vif succès auprès des spectateurs. Quelques mois plus tard, le destin de Marie Curie, symbole féminin de la Science, suscite à son tour un grand intérêt, mais cette fois-ci de la communauté scientifique française. Lydie Valade, membre des comité de l’Année Internationale de la Chimie (AIC2011) déclaré par l’UNESCO et du Centenaire du Prix Nobel de Chimie de Marie Curie, convaincue par l’expérience réussie de Galilée 1610, le messager céleste, propose l’idée d’une adaptation CinéThéâtre.

Au début, ce projet est quelque peu mis en doute par la communauté scientifique, les proches et connaisseurs de Marie Curie sont eux-mêmes sceptiques. La pièce comporte de nombreuses inepties historiques comme scientifiques et le personnage de Marie Curie est loin d’être conforme à la réalité. Pour le porteur du projet, Yohan Baratte, la seule façon de mener à bien ce pari artistique consiste à imaginer une toute autre pièce. Il ne faut pas avoir peur de réécrire sur Marie Curie pour créer une pièce CinéThéâtre beaucoup plus sincère. Il va enfin pouvoir donner corps à deux de ses thèmes favoris, la Femme et la similitude chercheur/artiste. Il présente le projet à Christel Larrouy, auteur toulousaine de théâtre contemporain, avec laquelle il a déjà collaboré par le passé. «Ce combat d’une Femme dans une société pas si loin de celle d’aujourd’hui constituait un excellent point de départ qui, associé à la vidéo, me plaisait énormément, se souvient Christel Larrouy. L’alliance subtile du spectacle vivant aux techniques cinématographiques et à la Science représentait à mes yeux un formidable mélange culturel plutôt inattendu dans cette société cloisonnée. C’était innovant et frais, totalement nouvea